A l’ère du « Flat Management » (management visant à impliquer directement les salariés dans le processus de prise de décision plutôt qu’en étant simplement supervisé par plusieurs niveaux de management), des Chief Happiness Officers et des entreprises libérées, la tendance se confirme : les Français ne rêvent plus d’être un jour manager dans leur carrière. Dans le cadre de leur chaire Innovations Managériales, Audencia Business School a réalisé une enquête sans concession auprès de 1001 salariés français non cadres et non managers, sur leurs désirs de management.
L’enquête montre qu’aujourd’hui, presque un tiers des interrogés ne souhaitent pas être à la tête d’une équipe. 79% des salariés ne veulent en effet pas devenir managers. Les raisons à cela sont aussi limpides : 61% évoquent le stress associé à la mission, 56% les process administratifs trop lourds et 42% le manque de reconnaissance de la part de l’entreprise. Une majorité évoque également le manque de compétences en management et la tendance des managers à être trop directifs, à être les simples garants de règles. Autant dire une perspective peu épanouissante dans la théorie.
Si la mission n’apparait pas comme enviée, elle n’est cependant pas considérée comme néfaste dans la vie professionnelle d’un collaborateur. Seulement 3 salariés sur 10 estiment qu’ils seraient plus épanouis si leur manager était moins présent et 66% des interrogés se déclarent heureux au travail.
Alors quelle serait la motivation principale du salarié ambitieux ?
L’aspect plus intellectuel (impact sur l’organisation, missions parfois plus complètes) n’est évoqué que par 45% des interrogés.
C’est pourquoi Humanae prend le soin d’identifier les enjeux des postes en management pour accompagner au mieux les salariés et leur permettre ainsi d’évoluer vers des expériences professionnelles épanouissantes.